samedi 25 octobre 2008

1 an de blog vélo-brouette

Le blog du vélo-brouette a soufflé sa première bougie !
Le palier des 10 000 visiteurs a été franchi à la rentrée. La plus grande réussite de ce blog, c'est surtout tous ses lecteurs qui se sont lancés dans l'aventure de la famille à vélo !

Bravo à tous et merci.

mardi 16 septembre 2008

Le Cabby de Eric

"Cela fait maintenant 3 ans que je promène Eliott, 5 ans, sur mon VTT dans un siège Hamax. Mais il y a maintenant 2 ans, nous avons eu la chance d'avoir des jumeaux : Charles et Erin. Après 1 an et demi à les véhiculer en poussette, il est vrai que je regrettais de ne pas pouvoir faire de vélo avec mes 3 enfants. J'ai donc cherché sur internet quels étaient les modes de transport possibles. Je suis tombé sur le site de Ronan, entre autres, et j'ai donc longuement lu les articles consacrés au transport d'enfants à vélo et surtout les avis des différents utilisateurs. Très vite, j'ai rejeté le système de la charrette tractée, trop encombrante et pas pratique par rapport à mes besoins. Les triporteurs ne me satisfaisaient pas, car trop imposants. En revanche, le vélo-brouette me plaisait bien. Cependant je n'aimais pas trop la caisse en bois marine. J'aurais souhaité quelque chose de plus contemporain.


C'est alors que je suis tombé sur le Cabby Gazelle. Après l'avoir essayé chez Hollandbikes Paris Porte de Versailles, je me suis décidé et l'ai acheté chez Hollandbikes à Lyon (demandez Franck, il est d'excellent conseil). Je suis allé le chercher le 11 Août 2008 et depuis je véhicule mes trois enfants matin et soir.

Je vous propose un petit inventaire des points positifs et négatifs du Cabby GAZELLE.
Les plus :- Les enfants sont très bien assis. 2 sangles permettent de les attacher comme dans une poussette. Une fois assis il reste beaucoup de place devant les pieds des enfants pour mettre le sac de la nounou ou les sacs d'école. Possibilité aussi de rangements sous le siège (idéal pour mettre les habits de pluie).
- La caisse en alu et la "bâche" est certainement plus légère que celle des traditionnels Bakfiets. Elle peut s'enlever simplement entièrement ou se replier pour permettre de rentrer dans un hall d'immeuble plus étroit. Il m'est aussi arrivé de la replier pour éviter qu'il ne pleuve à l'intérieur.
- La bulle anti-pluie est maintenant disponible pour environ 100 € :

- Le Cabby est très facile à manœuvrer à petite et très petite vitesse. Une fois lancé, l'ensemble est très stable. Il se conduit comme un vélo classique. Il est même possible de pédaler en "danseuse" dans les fortes pentes (et là, il faut que les jambes suivent !). Une fois sur béquille, les enfants peuvent descendre par l'avant du vélo sans aucun souci de stabilité.
- Le cabby est équipé de 7 vitesses dans le moyeu Shimano Nexus qui facilitent le pédalage. Très pratique, la possibilité de changer les vitesses à l'arrêt et ainsi de revenir en petite vitesse avant le démarrage (ça vous change la vie comparé à un VTT à dérailleur).
- Une dynamo dans le moyeu assure l'éclairage avant et arrière du vélo. Allumage automatique au démarrage. Rien à voir avec les éclairages à piles des VTT que l'on est obligé de penser à allumer avant de partir...
- Le vélo est équipé d'un anti-vol intégré avec clef (le luxe, elle se replie comme celle des voitures !). Le Cabby a un tatouage gravé dans la masse, sous la selle, ce qui permet, théoriquement, de limiter le vol. En tout cas votre vélo est identifiable facilement.
- Il y a aussi un pare-jupe, très pratique pour éviter que les pieds de l'enfant assis sur le siège arrière ne passent dans la roue.
Les moins :
Je ne vois pas trop pour l'instant hormis :
- Il est plus facile à conduire chargé. En effet à vide, la roue avant a tendance, après être passée dans un trou, à vibrer fortement. Vous êtes alors contraint de ralentir avant de reprendre votre vitesse initiale. Je ne sais pas si c'est un défaut mais ça m'est déjà arrivé 3 fois depuis août dernier.
- Le poids n'est pas négligeable. Environ 38 kgs. Il est préférable d'utiliser le Cabby dans une ville à faible déclivité. Sinon prévoir une assistance électrique.

Conclusion :
Le Cabby est très rapide à prendre en main, même ma femme qui au départ n'était pas très rassurée s'y est mise. Le centre de gravité du vélo bas et ses équipements, ses ceintures de sécurité, sa béquille centrale font du Cabby un vélo stable et sûr aussi bien en conduite qu'à l'arrêt. En ce qui nous concerne, il répond parfaitement à nos besoins. Nous vivons au coeur de Besançon (le centre ville est relativement plat) et nous utilisons le vélo pour emmener les enfants à l'école, chez la nounou, pour faire des courses ou pour se promener.
Pour me permettre de transporter Eliott qui a 5 ans, j'ai rajouté un siège junior de chez Bobike (très bien mais pas simple à monter). J'ai donc 3 enfants sur le vélo! Respect !

En résumé, il fait le bonheur des enfants et des passants qui sourient sur votre passage... Que demander de plus."
Merci Éric pour ton retour d'utilisateur

lundi 1 septembre 2008

Le Cabby de Gazelle


J'attends avec impatience de pouvoir essayer le vélo-brouette élaboré par Gazelle, un fabricant de cycle hollandais très sérieux. Dès qu'un modèle est disponible à l'essai près de chez moi, je me ferai un plaisir de vous faire partager mes impressions.

Pour patienter, voici quelques informations sur cette nouveauté 2008 :
Basée sur l'idée du cargobike de Bakfiets, c'est plus qu'une copie car les concepteurs ont ajouté quelques options plutôt bien pensées.

On retrouve une base analogue (cadre type Long John avec une longue barre de direction sous la caisse, seuil bas, guidon hollandais, moyeu Nexus, Freins RollerBrake, antivol de cadre, pare jupe).

La grande différence réside dans la conception de la caisse : la structure est en alu et les parois en PVC et surtout, la caisse se replie.

Autant pour garer le vélo en ville, ça ne paraît pas essentiel, mais dans une entrée d'immeuble ou à côté de la voiture qui restera au garage, ça peut faire pencher la balance en faveur de ce modèle.
Un accessoire pour fixer un Maxi-Cosi est disponible en option, de même que la bulle anti-pluie.

Du côté des dimensions de la caisse, on est entre celle du modèle court et long de Bakfiets : hors Maxi-Cosi, transport de seulement 2 enfants, mais beaucoup plus de place que dans la caisse du cargobike court pour transporter des affaires en plus (sac de classe, de courses, pique-nique...).

Pour approfondir :
le blog de vélochatou, heureux conducteur d'un cabby
le retour d'utilisateur du cabby de Eric
la page de Hollandbikes consacrée au cabby
le comparatif cargobike/cabby proposé par Henry, vendeur chez workcycles.nl

dimanche 13 juillet 2008

Le Triobike de Denis

"Il y a 9 mois, j'ai acheté le Triobike sur internet avec une certaine appréhension. A l'époque, impossible d'accéder à un seul forum sur le sujet ni aucun avis du constructeur ou autre...
Depuis je roule avec tous les jours, hiver compris. Je vous propose un petit inventaire des points positifs et négatifs du Triobike.

Les plus :
Les enfants sont hyper-protégés et ne risquent aucune chute ou projection en cas de choc latéral ou de problème de cervicale en cas de choc frontal, c'est vraiment leur sécurité et confort qui priment. La forme de la coque est très douce, suffisamment grande (l'espace à l'avant des enfants a le volume d'un caddie), les fauteuils sont confortables et l'intégration de la protection pluie et soleil permet des sorties agréables par tout temps.

Le Triobike est très facile à manœuvrer à petite et très petite vitesse. Les demi tours à faible périmètre sont un jeu d'enfant. La stabilité de l'ensemble permet de s'arrêter n'importe quand et de descendre instantanément du cycle.

Pour la transmission, le couple est énorme ainsi que la montée en vitesse. C'est la triangulation des roues qui permet d'appuyer vraiment fort sur les pédales si on le souhaite. Sans vouloir réaliser une performance ou une course, on peut rouler à très grande vitesse même en pleine charge et ressentir la même sécurité. Il faut tout de même prévoir une certaine distance de freinage.
Aucun entretien n'est nécessaire (tous les câbles sont intégrés au châssis, carter de chaîne intégral) ce qui est une bonne chose puisqu'il n'y a pas de revendeur en France à ce jour.

Les moins :
Le constructeur ne fournit aucun conseil de prise en main du vélo. Si la route est très bombée, il faut fournir un effort parfois substantiel et désagréable pour compenser ; au début on a l'impression que l'embarcation part dans les choux. Il faut bien apprendre à négocier les montées de trottoirs courbes en les prenant en biais pour éviter un effet cisaille, l'habitude vient au bout de 4/5 trottoirs mal négociés.
Il existe un déséquilibre "avant-arrière" mais uniquement avant de monter sur la selle et en pleine charge (enfant + un grand volume de courses). Cela est dû au choix de placer les 2 roues de la coque très en arrière afin de privilégier la qualité des virages. Du coup, en cas de grande charge sur la pointe, il faut soit que quelqu'un tienne la selle soit demander aux enfants de charger. Bref, pas commode...
Les pneus se dégonflent trop vite, il faut les regonfler tous les 1 à 2 mois.
L'absence de béquille peut être gênante à l'arrêt si le terrain n'est pas plat. On peut utiliser le frein à main de la poussette prévu à cet effet, mais le changement de la position de ce câble (vélo vers poussette) prend quand même 10 à 15 secondes. La barre sous la coque, prévue pour ranger la roue avant du vélo (celle qui se rajoute lorsqu'on passe en configuration vélo) a tendance à frotter en cas de montée rapide sur un trottoir très bombé, ce cas se rencontrant heureusement assez rarement.
La peinture du châssis et de la coque est écologique (à l'eau) mais ne résiste pas bien aux chocs ni à la salissure.

L'avis d'un "triobikeur" sur le vélo-brouette :
J'ai vraiment apprécié le confort et l'élégance du cargobike en vitesse de croisière : peu d'efforts sont nécessaires au déplacement une fois l'engin lancé et sa faible largeur est un vrai plus. La répartition et l'équilibre global des masses "avant-arrière" est bien pensée.
On peut citer aussi la possibilité d'y intégrer facilement un maxi-cosi et les matériaux "naturels" et l'apparence globale plus nature du vélo-brouette. Personnellement je n'aime pas trop l'esthétique high-tech du Triobike.
A l'heure actuelle je n'ai pas de préférence pour un système ou l'autre. Chacun ayant vraiment une foule d'avantages certes différents, le mieux serait de pouvoir essayer l'un et l'autre avant de s'équiper.

Conclusion :
Ma femme Florence qui ne pratiquait pas du tout le vélo jusque là s'est sentie très en sécurité sur le triobike qui offre un sans faute sur ce point. Pour ma part je pense que le triobike répond parfaitement à nos besoins de mobilité et de manœuvres fréquentes (courses, déplacement des enfants, déplacement professionnel en vélo simple ou en triporteur,...).

Globalement, je dirais que le principe du Triobike avec son empâtement, son centre de gravité bas, sa stabilité naturelle à l'arrêt, apporte une conduite détendue, dilettante voire insouciante, surtout pour les démarrages et freinages généralement fréquents en ville.
J'ai d'ailleurs commandé une assistance électrique ; à priori disponible à la fin de l'année, je serai sans doute le premier à l'essayer... Cette assistance peut faire des miracles surtout dans les lieux où les déclivités sont très nombreuses et quasi infranchissables en vélo standard, donc totalement impraticables en triporteur ou autre.
Pour notre part et notre plus grand bonheur familial, le triobike a remplacé intégralement l'usage que nous faisions au quotidien de la voiture."
Merci Denis pour ton retour d'utilisateur

samedi 12 juillet 2008

Le Trail-Gator


Avertissement au lecteur : cet article date de juillet 2008, il relate mon essai sur un weekend d'un Trail-Gator acheté en 2004. La critique que je fais de ce système déclenche de nombreux commentaires, parfois virulents, mais souvent bien argumentés pour donner un avis beaucoup plus positif que le mien.
Quoiqu'il en soit, je maintiens mon opinion sur le système testé car je n'ai pas eu l'occasion de tester le modèle forcément amélioré disponible à l'heure actuelle.
Si un lecteur souhaite nous proposer un retour d'expérience plus complet, je le publierai volontiers ici.

Les garçons commencent à bien avancer sur leur vélo et un système de traction d'un vélo enfant devient nécessaire si on veut partir en grande promenade.
J'ai emprunté un Trail-Gator pour me faire une idée du système avant de l'acheter.
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Il faut compter environ 70 € chez Décathlon pour se procurer ce modèle.
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Le montage :
Globalement, les pièces me semblent de bonne qualité (la barre de traction pèse son poids) et l'installation n'est pas trop compliquée. Il faut tout de même compter une bonne heure pour tout mettre en place la première fois, avant de partir en ballade.
Pour la fixation sur le vélo adulte, une bonne série de collier permet de s'adapter sur des tiges de selle allant de 25 à 32 mm de diamètre.

Le vélo enfant tracté sera un 20'' maxi. La première grosse déception vient de l'incompatibilité du système de fixation avec un frein avant à tirage central. C'est d'autant plus problématique que c'est LA solution de frein avant retenue par Décathlon pour l'ensemble de ses vélos enfants jusqu'au 18''. Bref, ça marche sur le vélo d'Arthur (à gauche), mais pas sur celui de Jules (à droite).
edit : un accessoire vendu séparément permet de tracter un vélo avec frein avant à tirage central.

Deuxième soucis découvert dans la foulée : l'attache se fixe directement sur le cadre du vélo enfant ! Attention à la peinture...
edit : en ajoutant un morceau de chambre à air, ça protège la peinture du cadre

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L'installation :
La barre de traction s'emboîte très facilement sur la pièce d'attache du vélo enfant ; le tout est bloqué avec une attache rapide.

Une barre en plastique permet de bloquer le guidon du vélo enfant en se fixant sur une rotule fixée à la fourche.
En tout, la fixation du vélo enfant sur le vélo adulte prend 30 secondes, montre en main, et sans outil.
Tout est installé, serré selon les recommandations de la notice très détaillée.

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L'essai :
Le premier tour à vide, pour se faire la main, est plutôt positif : le vélo enfant suit bien la trajectoire du vélo adulte, bien que légèrement plus à l'intérieur dans les virages. On s'y fait pourtant très vite. Aucun soucis pour tracter le vélo enfant à vide.
Arthur grimpe sur son vélo et c'est parti ! La sensation ressemble beaucoup à celle d'une remorque à deux différences notables :
- quand l'enfant pédale, on ressent vraiment une aide, précieuse surtout au démarrage de l'attelage. Cependant, l'enfant mouline rapidement dans le vide dès qu'on atteint une certaine vitesse.
- au démarrage ou au passage d'un dos d'âne, le vélo adulte a légèrement tendance à se cabrer. Pourtant, mon vélo pèse lourd (environ 20 kg avec tous les accessoires...). J'imagine l'effet sur un VTT en alu...
Et là, patatras ! Après un virage un peu serré, l'attache du vélo enfant a tourné sur le cadre... N'ayant pas emporté d'outil, nous sommes obligés de rentrer à pied car le vélo enfant penche sacrément.
De retour à la maison, je constate les dégâts occasionnés sur le cadre : la peinture est morte.

Comme il n'y a plus rien à perdre, je retente l'essai, cette fois-ci en serrant l'attache comme une brute. Après un ou deux kilomètres sur du plat macadamisé (dans les rues de Strasbourg), l'attache a de nouveau légèrement tourné. Impossible donc de partir en promenade sans outil et/ou sur un terrain un peu chaotique, à moins de souder l'attache sur le cadre du vélo enfant...
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Quand on n'utilise pas la barre de traction, elle se range sur le côté pour libérer le porte bagage. Dernière mauvaise surprise : sur mon vélo et son porte bagage très large, la barre vient se ranger juste derrière la pédale, ce qui empêche de pédaler. Je suis donc obligé de la laisser posée sur le porte bagage.

A noter que le système est totalement incompatible avec un siège enfant arrière suspendu (type Hamax).
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Bilan :
La barre de traction Trail-Gator est la solution la plus largement commercialisée, mais son utilisation doit rester très occasionnelle et citadine pour être satisfaisante.
Comme elle empêche l'utilisation de nombreux accessoires dédiés à la ville (porte bagage, siège enfant arrière, porte poussette), il faudra donc la monter puis la démonter à chaque utilisation, à moins d'avoir un vélo complètement dédié.
edit : le modèle plus récent permet de fixer la barre de traction sur l'attache du vélo adulte également avec une attache rapide. C'est une amélioration notable qui nuance l'avis initial : plus besoin de forcément tout monter/démonter à chaque utilisation.
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Pour une utilisation régulière, je déconseille donc aux familles à vélo d'acheter la barre de traction Trail-Gator et de se tourner plutôt vers le FollowMe.
Merci à mikalo1616 pour les infos ajoutée en edit

jeudi 3 juillet 2008

Le vélo-brouette de Karim


"J’ai acheté via le site http://www.cyclable.com/ l’une des solutions de vélo-brouette les plus économiques que l’on puisse trouver en France : le devis de base est à 1199 € pour le modèle long.
Le modèle vendu par http://www.bakfietsweb.nl/ à 599 euros est amélioré par cyclable.com en remplaçant les pièces d’origine jugées de qualité insuffisante : freins, éléments de la transmission, pneus, poignées, éclairage, pédales, selle (liste donnée par cyclable.com).
Caractéristiques du vélo :
Cadre en acier galvanisé
Transmission : Boite de vitesses Shimano Nexus 3
Freins : Rollerbrake à l’arrière et V-Brakes à l’avant
Roues : arrière 26 pouces, avant 20 pouces
Pneus : increvables Schwalbe Marathon Plus route largeur 1.75
Éclairage : dynamo à l'avant, piles à l'arrière
Antivol : AXA
Autres équipements : Pare-jupes, Carter de chaîne intégralement fermé, Tente anti-pluie transparente, Bâche anti-pluie noire, Banquette avec harnais pour 2 enfants.
Les options :
Nexus 8 vitesses, dynamo dans le moyeu, personnalisation de la caisse, rétropédalage, et même assistance électrique (devis sur mesure).
Boris Wahl de cyclable.com répond rapidement et précisément aux mails envoyés... avant et après achat !
Ma configuration :
J’ai tout d’abord pensé à une assistance électrique, les rues d’Auxerre étant fort pentues... Mais le devis à 2600 euros fait réfléchir... Il faut dire aussi que l’assistance électrique alourdit passablement le vélo qui devient alors plus difficile à soulever en cas de besoin.
J’ai finalement choisi un modèle avec Nexus 8 vitesses et rétropédalage, plus économique qu’avec frein arrière : c’est un excellent choix pour bien freiner (les V-brakes avant me semblant un peu faible), l’inconvénient étant qu’il est plus difficile de bien positionner la pédale pour démarrer.
Prix final : 1099 €
Les finitions :
La finition générale du vélo semble bonne, mais il me faudra du recul pour juger de l’usure des pièces et de la caisse (en bois laqué) ; les attaches plastiques des sangles sont de piètre qualité mais facilement remplaçables. J’ai lu quelques inquiétudes sur le caractère pliable du cadre : le vendeur me certifie qu’il s’agit sans doute de la partie la plus solide, et de fait cela ne m’apparaît pas fragile et permet de ranger ou de transporter le vélo plus facilement (il faut tout de même prévoir un bon utilitaire...).
Premières impressions à l'usage :
Les premières impressions éprouvées m’ont semblé analogues à ce que je lis ici et là sur les premières utilisations de vélo-brouette, quel que soit le modèle : il faut s’habituer à la longueur et au braquage un peu particulier, mais cela vient très vite et on retrouve les sensations de conduite d’un deux roues, très agréables... tout en prenant moins de place qu’un triporteur. Une fois chargé (en ce qui me concerne par trois petites minettes de trois ans, poids total de 45 kgs), il n’y a pas de problème d’équilibre, le centre de gravité étant assez bas... à condition bien sûr de rouler au-dessus d'une vitesse minimale !
Comportement dans les côtes :
C’est là que le bât blesse : le vélo-brouette (sans assistance électrique) n’est guère adapté à des rues très pentues. Le pourcentage acceptable sera propre à chacun, mais autant la conduite est très agréable sur du plat, autant on ressent rapidement le poids dès la moindre côte... Auxerre étant une ville à fort dénivelé, j’ai longuement réfléchi à mes trajets pour trouver des itinéraires acceptables, sans trop forte déclivité. Dans ce cas le triporteur serait peut-être plus adapté puisque la stabilité sur trois roues n’oblige pas une vitesse minimale... Mais par ailleurs les triporteurs sont souvent plus lourds !
Conclusion :
En bref, il me semble que si les finitions ne sont pas celles présentées par ailleurs sur ce site, ce vélo est un très bon premier prix.
S’il n’y a aucune difficulté dans des villes comme Strasbourg ou Toulouse, il faut bien réfléchir à l’achat puis aux trajets dans les villes pentues. Au passage on relève la conception hollandaise et la caisse en bois, assez lourde, ce qui est peu gênant dans un plat pays mais gagnerait souvent chez nous à être remplacé par un composé plus léger (et souvent tout aussi solide voire plus résistant). Les puristes reprocheraient à une telle solution l’utilisation de pétrole dans la conception initiale, mais quand on se déplace quotidiennement à vélo, on peut bien profiter d’un petit écot d’or noir...
Je garde le meilleur pour la fin, à savoir le plaisir de circuler à vélo, sans polluer, sans consommer, sans déranger, sans autre bruit que le rire des enfants dans la brouette sur les pavés..."
Merci Karim pour ton retour d'utilisateur

dimanche 29 juin 2008

Sortie des vélo-brouettes

La rencontre des vélo-brouettes s'est déroulée le dimanche 29 juin 2008.
Au total, nous étions 6 familles (3 cargobikes long, 1 cargobike court, 1 triobike et 1 remorque chariot Cheetah1).
La promenade vélo en famille nous a emmené jusqu'à l'étang du Rohrkopf où nous avons pique-niquer (voir l'itinéraire ici).
Au retour, un arrêt au parc de l'Orangerie nous a permis de terminer la journée autour des jeux d'enfants.
La prochaine sortie est programmée au début de l'automne 2008.

Le Triobike




Lors de notre sortie à vélo-brouette, j'ai eu le plaisir d'essayer le Triobike de Denis.
Ce modèle s'appelle Triobike car il propose 3 configurations : vélo seul, poussette et triporteur. Je vous propose l'étude de la configuration triporteur.
Les premières impressions :
C'est vraiment un cycle impressionnant, que ce soit dans le qualité des finitions et des équipements. On a l'impression d'être devant un objet du futur. Le design général est bluffant.
Je suis complètement conquis par ce nouvel objet de désir...
Le cadre :
La remorque se fixe à l'avant du vélo grâce à une bague à visser. Les sections du cadre et renforts présagent d'une grande résistance : tout est surdimensionné !
La direction :
La fourche du vélo et la remorque sont reliées par un attelage à étrier. Une tige filetée transmet les mouvements du guidon sur la direction des roues avant. Un piston aide à la direction pour plus de maniabilité.
Les mouvements du guidon induisent un couple très important sur la fourche avant, mais la conception soignée du vélo semble lui conférer la rigidité nécessaire.
Les roues : sont plutôt haut de gamme :
Les freins :
double freins à disque à l'avant ; il faut bien les équilibrer pour éviter que le Triobike ne vire lors d'un freinage
rétropédalage à l'arrière : ses avantages (peu ou pas d'entretien, freinage progressif) et ses inconvénients (pas possible de relever la pédale à l'arrêt pour le redémarrage).
Les vitesses :
Moyeu Nexus Shimano 7 vitesses, ce système présente l'avantage de pouvoir changer le vitesses à l'arrêt pour un démarrage en douceur. Le carter de chaîne est intégral et il n'y a quasiment aucune entretien à effectuer.
La lumière :
Tout fonctionne sur accumulateurs : les 6 diodes sur le guidon forment un phare avant futuriste ; le bandeau LED arrière est également très réussi.
La caisse :
En matière plastique de bonne qualité, la caisse fait beaucoup penser à un side-car, mais à l'avant ! Les finitions sont exemplaires. Le volume proposé permet de transporter jusqu'à 3 enfants et un bon volume d'affaires en plus. La capote de pluie se replie très facilement les jours de beau temps :
L'assise est confortable sur une banquette en simili cuir. Les ceintures pour les enfants sont de bonne qualité. Un petit espace sous le siège permet de ranger quelques affaires en plus.
A l'avant sous la caisse, on retrouve la roue avant pour la configuration poussette et un marche-pied (le U en métal à gauche) qui permet aux enfants de monter à bord en toute autonomie. Cet accessoire sert également de point de fixation pour cadenasser le Triobike à un point fixe. La roue avant du vélo se range elle aussi sous la caisse à l'endroit adéquat.
Les autres équipements :Pas de béquille sur les triporteurs (inutile), on retrouve un antivol de cadre (photo à venir) indispensable dans cette gamme de cycle. Il manque juste un pare-jupe pour ces dames.
L'essai :C'est enfin le moment de l'essayer !
Les enfants grimpent à bord et première mauvaise surprise, le Triobike bascule vers l'avant !
Ce deséquilibre s'explique par la position des roues très "en arrière" de la caisse. Ce défaut de conception disparaît dès qu'on s'assoit sur la selle.
Je retrouve les mêmes sensations que lors de l'essai du triporteur de Christianabikes : ça n'a rien à voir avec une bicyclette, et il faut sans doute un bon moment avant de s'y faire. En revanche la direction avec un guidon (contre une barre sur le christianabikes) améliore nettement les résultats.
Pour le reste, on roule toujours "penché", les descentes et montées de trottoir sont assez acrobatiques. C'était d'autant plus stressant pour moi que je transportais des enfants qui n'étaient pas les miens : pas le droit à l'erreur.
Enfin, avec un triporteur chargé, il faut vraiment faire "le singe" pour corriger le centre de gravité dans les virages.
Conclusion :Le Triobike est un cycle de luxe (+ de 3000 € quand même) de conception et de finitions très abouties.
Bien que l'essai soit décevant pour un néophyte, Denis a montré qu'on pouvait acquérir une grande maîtrise dans la direction de cet engin.
Merci Denis pour ta relecture attentive

mercredi 28 mai 2008

Emporter son vélo brouette en vacances ?

C'était l'idée un peu folle lancée par 2rouesdoudous il y a 2 mois.

Pari relevé, ce qui lui a permis d'emmener son cargobike long en vacances dans le Sud.

"Avant toute chose ma solution nécessite de posséder une voiture qui a un coffre assez grand pour accueillir la benne du vélo brouette (qui est bien assez grande pour recevoir les bagages pour 2 adultes et deux enfants pour une semaine). Avoir un véhicule équipé de barres de toit longitudinales est aussi un plus.
J'ai bricolé un support avec 2 rails de porte-vélo pour toit installés à peu près parallèlement sur le toit de la voiture.

Il faut démonter la benne du cargobike, enlever la pédale "du bas"et mettre le guidon parallèle au cadre, les poignées tournées vers "le haut".
Ensuite il faut hisser (se faire aider pour cette manipulation et mettre une couverture sur le toit évite d'abimer la voiture) le vélo brouette sur le toit, le coucher en faisant reposer les supports de la benne dans un des rails et le porte bagage dans l'autre.
Le guidon est attaché à la barre tranversale. Si la voiture n'en possède pas le vélo repose alors sur le toit, je pense qu'il faut alors prévoir une protection.
Ensuite il suffit d'arrimer le tout à l'aide de sandows ou de sangles. Attention en ouvrant le coffre car le vélo dépasse derrière.

Le procédé a été testé sur un aller-retour de 900 km, sans problème.

Quelques photos valent mieux qu'un long discours je vous joins des photos du vélo une fois posé sur le toit sans les attaches."

Merci 2rouesdoudous pour l'info et les photos